Myocardiopathie hypertrophique apicale
Tracé
N° 78
Library
Pathology
Patient
Homme de 43 ans hospitalisé pour bilan de palpitations;
Patient
Homme de 34 ans avec myocardiopathie hypertrophique apicale;
Patient
Frère de 18 ans vu en consultation pour déterminer si il est atteint par la cardiopathie;
Exergue
La présence sur l'électrocardiogramme de signes d'hypertrophie ventriculaire gauche et d'ondes T négatives géantes avec disparition des ondes q septales doit faire évoquer le diagnostic de myocardiopathie hypertrophique apicale. La réalisation d'une IRM permet d'éliminer les diagnostics différentiels.
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La myocardiopathie hypertrophique apicale, initialement décrite par Sakamoto en 1976 chez des patients japonais, est une forme rare de cardiomyopathie hypertrophique qui prédomine chez les patients asiatiques (15 à 25% des myocardiopathies hypertrophiques au japon versus 1 à 5% en occident). L'hypertrophie prédomine au niveau de l'apex du ventricule gauche et n'entraine généralement pas d'obstruction dynamique à l'éjection. Il s’agit d'une maladie le plus souvent héréditaire même si elle peut être observée chez certains patients sans histoire familiale. Si le diagnostic peut être confirmé par la réalisation d'une échographie, d'une IRM ou d'une angiographie...